Le nouveau billet de 5 euros qui doit être plus difficile à contrefaire est refusé dans certaines machines. C’est le cas pour certains distributeurs d’alimentation, des caisses automatiques et même des détecteurs de faux billets.
La Banque de France a conclu en indiquant que « les commerçants ne sont pas tous correctement équipés, ou bien leur machine n’a pas encore été mise à jour »
D’après la Fédération française des associations de commerçants, ces cas sont relativement isolés mais témoignent de réelles craintes de fraudes chez les petits commerçants. Un comble pour ce nouveau billet qui bénéficie de progrès technologiques qui le rendent encore plus sûr.
L’institution rappelle par ailleurs que le billet de 5 euros est « la coupure la moins contrefaite », représentant seulement 0,5% du nombre total de faux billets retirés de la circulation au second semestre 2012.
Le risque est donc minime pour les commerçants qui, en revanche, s’exposent à une amende s’ils refusent les paiements avec ces nouveaux billets.« Le fait de refuser de recevoir des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France selon la valeur pour laquelle ils ont cours est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2e classe », énonce l’article R642-3 du Code pénal. Une peine qui peut atteindre 150 euros.
La mise en place est prévue sur plusieurs années, elle se déclinera en 10, 20, 50, 100, 200 et 500 euros